La voix
La voix est l’expression de l’être.
Notre regard, notre posture, notre souffle, et la confiance que nous avons en notre voix, déterminent nos intentions et influent sur nos capacités à agir vocalement sans effort.
Lors d’une prise de parole, il arrive couramment que nous passions d’une voix d’expression simple (souffle thoracique), à une voix implicatrice (souffle abdominal) en utilisant parfois une voix d’insistance ou d’émerveillement (souffle vertébral).
Lorsque nous souhaitons amener l’autre à se mobiliser et à éventuellement changer de point de vue, c’est notre intention qui installe automatiquement les quatre constituants d’une voix implicatrice (verticalité, regard en face, utilisation du souffle abdominal et assurance du résultat) garants de sa qualité et de sa longévité.
François Le Huche a conçu une technique dans laquelle il propose, en jouant avec l’imaginaire, de prendre conscience de notre état, et de réaliser les réglages nécessaires à une voix implicatrice efficace et pérenne.
Ainsi, le regard porté sur lui-même en même temps que sur une cible à atteindre, le sujet déclenchera automatiquement le geste adéquate, pour ajuster sa voix, à la situation qu’il désir vivre avec l’autre.
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Le bégaiement
Il se classe dans les dystonies de fonction sous le nom de dystonie de l’articulation de la parole.
Le bégaiement s’inscrit dans le contexte de la relation à l’autre. On peut parler dans ce cas de dystonies dysfonctionnelles. Son étiologie est plurifactorielle avec des facteurs favorisants génétiques, typologiques et environnementaux toujours présents, des facteurs déclenchants moins constants et surtout un facteur réactionnel constitué par les réactions du sujet à son propre trouble.
C’est sur ce facteur réactionnel que la rééducation peut agir. Le sujet ayant pris conscience de ce facteur, sera aidé par le thérapeute et en s’instituant comme acteur de sa thérapie.
Lors des premières rencontres, le thérapeute guidera le patient dans la découverte de son bégaiement et des «réparations à prévoir» selon ce qu’ils auront observé ensemble. C’est alors une restauration physiologique, aussi totale que possible de l’acte de parole qui peut être envisagée.
Nous proposons de normaliser autant que possible les mécanismes automatiques de la production de la parole, sans techniques de fluence.
Deux articles de référence,
sur le bégaiement :
- Le_bredouillement.pdf (4 pages)
- Préface du livre de François-LE-HUCHE.pdf (2 pages)
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